Pour commencer la cornemuse, si le solfège n’est pas nécessaire c’est un plus, il vous faudra un practice, Il s’agit d’une « flûte »  avec une anche double à l’intérieur. Le doigté différent de la flûte à bec, est celui de la cornemuse écossaise.

La cornemuse écossaise ou piob-mhor en gaélique écossais (grande cornemuse), ou great Highland Bagpipe en anglais (grande cornemuse des Highlands), est un insturment à vent d’Écosse répandu à travers l’ancien empire britannique. C’est une cornemuse comportant trois bourdons (un basse et deux ténors) à anche simple, et un chanter muni d’une anche double.

  • Entre 1880 et 1900 , le Great Highland bagpipe fut importé d’Écosse en Bretagne par Jean Guillerm à Belle-Isle en Terre près de Guingamp et devint le biniou braz (en breton, litt. : « grande cornemuse », pib veur pour son expression adaptée du gaélique pìob mhòr).

C’est encore aujourd’hui la cornemuse militaire des armées britanniques. La tendance actuelle est d’équiper les bourdons d’anches en plastique, moins sensibles aux variations de température et d’humidité. L’instrument gagne en fiabilité et se montre plus facile à accorder. L’anche double placée à la base du chanter est le plus souvent en roseau bien qu’il existe aussi des anches de chanter synthétiques.

Cette cornemuse est encore utilisée dans les pays celtiques et les anciennes colonies britanniques. En Bretagne, elle est utilisée par les bagadou, son répertoire est alors composé de musique de marche, d’airs à danser ou de mélodies ; elle apparaît aussi lors des festou-noz, il s’agit de musique à danser. Dans les Îles Britanniques, on la trouve dans les zones celtiques : en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles. Au Nouveau-Monde, elle est présente au Canada et aux États-Unis dans les pipe bands et dans les zones de forte émigration écossaise ou irlandaise.

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